Avec du recul, il y a plusieurs choses que je ferais différemment si je devais revivre ma grossesse et que je ferai sans doute différemment la prochaine fois. Il ne s’agit de rien de majeur, mais ça rendrait l’expérience plus intéressante.
Premièrement, je continuerais à faire de l’exercice. J’ai arrêté complètement par peur. Même si ma tête savait qu’il n’y avait pas de danger, je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur. Surtout qu’on m’avait dit que j’avais 50 % des chances de tomber enceinte et 50 % des chances de le garder. Maintenant, je sais que ma peur était déraisonnable et que l’après accouchement aurait été plus facile si j’avais maintenu un minimum d’activités physiques, surtout que ça allait super bien pour moi de ce côté-là et que je ne partais pas de zéro. Je ne referai pas la même erreur la prochaine fois.
Aussi, je ne demanderai pas le sexe du bébé la prochaine fois. J’ai une amie qui ne l’a pas fait et elle raconte son accouchement d’une telle façon, que ça m’a donné le goût de vivre cette expérience, d’autant plus que j’aurai une césarienne planifiée la prochaine fois, alors ça nous laissera un élément de surprise. Il me reste à convaincre M. X par contre et à ne pas succomber à l’échographie.
Je n’irais pas au Salon Maternité Paternité Enfants et, SURTOUT, je ne remplirais aucun coupon, peu importe la beauté du prix! Près de 1 an après, je reçois encore des téléphones pour me vendre des programmes d’épargne étude, pour m’offrir des photos gratuites ou pour me donner des prix que j’ai supposément gagnés, mais pour lesquels je dois me déplacer à une conférence ou recevoir un représentant chez moi. Je n’ai rien après à ce salon et je suis harcelée depuis 1 an. C’est mon erreur, mais on ne m’y reprendra plus!
Je me mettrais moins de pression pour être parfaite en tout : maintenir ma maison propre, être au sommet au travail, maintenir ma vie sociale. Je me donnerais la permission d’être fatiguée, surtout au début. Par contre, je ferais plus attention à mon alimentation et j’essaierais de moins céder à toutes mes pulsions, du moins, moins souvent. Au début de ma grossesse, j’avais des rages de Yop aux bananes, ce qui n’est pas si pire, mais vers la fin, c’était les hamburgers. C’était rendu un running gag au travail tellement j’en mangeais souvent.
Je ne revivrai pas de grossesse avant 2013, mais je serai plus préparée, surtout que Bébé J. était un bébé surprise. Je sais que je serai plus à l’aise avec le prochain bébé, mais ça se reflétera aussi dans la fabrication du bébé!